Le monde réel s’oppose au monde virtuel

Tout d’abord, il faut distinguer le monde réel du monde virtuel. Pour cela, il faut définir ces deux mondes.

  • Le monde réel

Le réel c’est ce qu’on peut toucher. D’après le CNRTL, le réel c’est ce “qui existe, qui se produit effectivement, qui n’est pas un produit de l’imagination”. En effet, la réalité représente le monde dans lequel on vit notre quotidien.

L’actuel, c’est ce qui est réel, c’est-à-dire c’est ce qui nous arrive vraiment.

  • Le monde virtuel

Le virtuel on ne peut pas le toucher. Ce sont donc deux notions qui s’opposent. Le virtuel n’est pas forcément numérique, cela peut aussi être un fantasme, un rêve.

Le fictionnel représente quelque chose de virtuel, c’est-à-dire quelque chose qui ne doit pas se passer en vrai.

Le terme virtuel apparaît en 1938 avec Antonin Artaud. En latin, “virtus” signifie force, puissance. D’après le CNRTL, le virtuel en informatique représente “des éléments d’un système informatique considérés comme ayant des propriétés différentes de leurs caractéristiques physiques”. Le virtuel peut être un monde qu’on se créer pour reproduire la réalité ou pas. Le virtuel dépasse le réel. Il représente le monde “imaginaire”.

En réalité, le terme virtuel s’oppose davantage à l’actuel qu’au réel. En effet, la virtualité et l’actualité sont deux manières d’êtres différentes.

Cette distinction, entre réel et virtuel, est très importante, elle nous permet de faire la différence entre ce qui est vrai et ce qui n’est pas réellement vrai.

Une expérience a été réalisée par un psychologue américain, Stanley Milgram. Dans les années 60, il invente une expérience qui porte son nom. Il voulait tester le degré de soumission d’un individu à l’autorité. Cette expérience se produisait avec un sujet “réel”, ce sujet recevait des chocs électriques. Ainsi, plus la personne réagit plus on augmente le choc

Pour déterminer si nous sommes dans le réel ou dans le virtuel, il n’y a qu’une seule solution : “Pince-moi si je rêve”. En effet, seule la douleur nous rattache à la réalité.

Le professeur Mel Slater, inspiré par l’expérience de Milgram, a réalisé la même expérience mais avec une différence. Il a réalisé le même protocole mais avec un sujet “virtuel”. En effet, le patient n’était pas un sujet réel mais »virtuel ».

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